Trouver un job dans un pays anglophone : mode d’emploi

Découvrez comment décrocher un job dans un pays anglophone : conseils, astuces et erreurs à éviter pour réussir votre projet.

Dahlia Belkissene
Saturday, May 31, 2025

Changer de pays, parler une nouvelle langue, décrocher un emploi... Cela peut sembler ambitieux, voire intimidant. 

Pourtant, chaque année, des milliers de personnes franchissent le pas et partent trouver un job dans un pays anglophone.

Pourquoi pas vous ? 

Que ce soit pour booster votre carrière professionnelle, vivre une expérience enrichissante, ou tout simplement perfectionner votre anglais, travailler à l’étranger est une aventure qui peut transformer votre vie.

Mais attention, il ne suffit pas de postuler à une offre au Royaume-Uni ou de rêver d’un emploi en Australie pour que tout se concrétise. 

Il faut connaître les bons canaux, adapter ses outils de candidature, être prêt à s’immerger dans une culture professionnelle différente, et parfois, sortir de sa zone de confort.

Ce guide vous dit tout ! 

📌 Ce qu’il faut retenir :

  • Il existe de nombreuses options pour trouver un job dans un pays anglophone, même sans être bilingue.
  • Adapter son CV et sa lettre de motivation au format local est indispensable.
  • Un bon niveau d’anglais professionnel améliore vos chances en entretien.
  • Le réseau et les candidatures spontanées sont souvent plus efficaces que les sites d’emploi seuls.
  • Le V.I.E, les stages et les missions courtes sont de bons tremplins pour partir à l’étranger.
  • Bien s’informer sur la culture locale et les démarches administratives facilite votre intégration.

Si vous sentez que la langue reste un frein ou que vous manquez d’aisance pour candidater à l’étranger, c’est peut-être le bon moment pour travailler votre anglais dans un cadre adapté à vos objectifs professionnels. 

Une formation d’anglais professionnel bien ciblée peut vous aider à enrichir votre vocabulaire, à gagner en confiance à l’oral comme à l’écrit, et à vous préparer efficacement à des situations concrètes.

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Au programme de cet article

Où chercher un emploi dans un pays anglophone ?

image pour illustrer une personne qui a trouvé un job anglophone

Trouver un travail dans un pays anglophone ne se fait pas au hasard. Il existe de nombreux canaux pour accéder à une offre d’emploi à l’international. 

Encore faut-il savoir où chercher. 

Voici les principales ressources à explorer pour maximiser vos chances, que vous soyez étudiant, jeune diplômé ou en reconversion professionnelle.

Les meilleurs sites et plateformes pour trouver un job

Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est important de cibler les bons sites

En fonction de votre domaine, de votre niveau d’anglais, de votre pays de destination ou de votre situation (visa, expérience, statut d'étudiant), certaines plateformes seront plus pertinentes que d’autres.

Parmi les plus connues, on retrouve :

  • Indeed Worldwide : un moteur global pour trouver un emploi au Canada, en Australie, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.

  • LinkedIn : incontournable pour les postes qualifiés ou pour élargir votre réseau professionnel.

  • Workaway : idéal pour un séjour à l’étranger sous forme de mission courte avec logement inclus.

  • EURES : pour les ressortissants européens souhaitant postuler dans un autre pays de l’Union.

  • GoAbroad et Transitions Abroad : pour les jobs, stages, volontariats et séjours linguistiques dans un contexte international.

Il existe aussi des sites spécialisés par secteur ou par pays : GradAustralia pour les étudiants en Australie, Jobs.ie pour l’Irlande, StudentJob UK pour les profils juniors, ou encore Job Bank pour le Canada.

Vous pouvez également passer par une agence de placement, un organisme spécialisé dans les séjours à l’étranger ou une plateforme de recrutement anglophone.

En variant vos sources, vous multipliez les opportunités de trouver un emploi qui correspond à votre projet, à vos compétences et à vos envies. 

N’oubliez pas de vous inscrire aux alertes, de créer un profil professionnel en anglais et de suivre les pages des entreprises qui recrutent dans votre domaine.

Réseaux professionnels et candidatures spontanées

Les sites d’emploi sont utiles, mais ils ne font pas tout. Dans certains pays anglophones comme le Royaume-Uni, le Canada ou l’Australie, le réseau professionnel joue un rôle clé dans l’accès au marché du travail.

Plus vous échangez, plus vous augmentez vos chances de tomber sur une opportunité, même avant qu’elle soit publiée.

N’hésitez pas à :

  • Rejoindre des groupes LinkedIn en lien avec votre secteur ou votre pays de destination.

  • Participer à des événements de networking, des conférences ou des ateliers linguistiques organisés dans votre ville ou en ligne.

  • Prendre contact avec des anciens collègues, camarades d’étude ou expatriés présents dans le pays ciblé.


Vous pouvez aussi envoyer des candidatures spontanées aux entreprises internationales ou locales qui vous intéressent.

Pour cela, renseignez-vous sur leur activité, adaptez votre CV à leurs besoins, et rédigez un message personnalisé. Même si aucune offre n’est en ligne, votre démarche peut faire la différence.

Enfin, ne sous-estimez pas le pouvoir des réseaux informels : famille, amis, groupes Facebook d’expatriés, forums spécialisés. Une simple recommandation peut déboucher sur un entretien ou un premier contrat.

Et si cette rencontre vous permet ensuite de réussir votre entretien d’embauche en anglais, alors tous ces efforts auront clairement porté leurs fruits.

Le V.I.E : une porte d'entrée vers l'international

Vous êtes jeune diplômé ou étudiant et vous rêvez d’un début de carrière à l’étranger ?

Le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) est une excellente option pour acquérir une première expérience dans un contexte anglophone tout en étant encadré.

Le V.I.E vous permet de partir entre 6 et 24 mois dans une entreprise française implantée à l’international, souvent en Europe, au Royaume-Uni, au Canada, en Irlande ou dans d’autres destinations stratégiques. C’est un vrai tremplin pour votre vie professionnelle.

Vous êtes rémunéré, protégé socialement, et vous développez à la fois vos compétences linguistiques et vos connaissances du monde de l’entreprise.

Pour candidater, il faut :

  • Être ressortissant d’un pays européen,

  • Avoir entre 18 et 28 ans,

  • Créer un compte sur le site mon-vie-via.businessfrance.fr et consulter les missions disponibles.


Les domaines sont variés : commerce, marketing, ingénierie, informatique, logistique…

Ce type de programme est souvent très apprécié par les recruteurs, car il montre votre capacité à vous adapter, à travailler en anglais, et à gérer des projets dans un environnement multiculturel.

Comment adapter son CV et sa lettre de motivation pour l'international ?

Photo pour illustrer une personne qui a un job anglophone à l'international

Si vous avez déjà un CV et une lettre prêts en français, ce n’est qu’un point de départ.

Pour trouver un job dans un pays anglophone, il faut s’aligner sur les codes locaux. Chaque pays a ses habitudes : un recruteur britannique ne s’attend pas aux mêmes choses qu’un recruteur australien ou canadien. 

Un document trop académique ou trop chargé peut vous faire passer à côté d’une belle opportunité. 

Rédiger un CV en anglais adapté aux attentes locales est donc une étape incontournable. Voyons comment adapter vos candidatures pour que votre profil parle vraiment aux entreprises à l’étranger.

Voyons comment adapter vos candidatures pour que votre profil parle vraiment aux entreprises à l’étranger.

Adapter son CV au format anglo-saxon

Dans les pays anglophones, le CV est souvent plus simple, plus direct et plus orienté résultats.

On l’appelle “CV” au Royaume-Uni, mais “résumé” aux États-Unis ou au Canada. Il ne doit pas dépasser une à deux pages, sauf pour des postes très techniques ou dans la recherche.

Suivez ces quelques bonnes pratiques :

  • Supprimez la photo, la date de naissance et toute mention de votre situation personnelle : dans de nombreux pays, cela est mal vu voire interdit.

  • Utilisez un en-tête clair avec vos coordonnées, votre titre professionnel et un court résumé de profil.

  • Décrivez vos expériences professionnelles avec des verbes d’action (“managed”, “created”, “led”, “developed”) et ajoutez des résultats concrets.

  • Classez les sections par ordre d’importance : aux États-Unis, on met souvent les expériences avant les diplômes.

  • Restez simple dans la mise en page : police lisible, aucune couleur vive, structure claire.


Pensez aussi à adapter votre vocabulaire au pays ciblé (par exemple, “bachelor’s degree” pour un diplôme universitaire, ou “internship” pour un stage).

Et bien sûr, tout doit être en anglais impeccable !

Rédiger une lettre de motivation efficace en anglais

Dans certains pays comme l’Irlande, l’Australie ou les États-Unis, la lettre de motivation (cover letter) n’est pas toujours obligatoire, mais elle reste très utile pour vous démarquer.

Elle doit être concise (pas plus d’une page), claire, et adaptée au poste et à l’entreprise visés.

Voici les points clés à respecter :

  • Commencez par une formule d’appel professionnelle, en personnalisant si possible avec le nom du recruteur.

  • Présentez en quelques lignes qui vous êtes, ce que vous recherchez et pourquoi cette entreprise vous intéresse.

  • Mettez en avant une ou deux expériences professionnelles directement liées au poste.

  • Expliquez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise (compétences, connaissances du secteur, langue, flexibilité…).

  • Terminez par une formule de politesse claire et simple, et proposez un échange ou un entretien.


La lettre ne doit pas répéter le contenu du CV, mais montrer votre motivation réelle, votre niveau d’anglais écrit et votre capacité à vous adapter à un environnement professionnel international.

C’est aussi l’occasion de prouver que vous avez fait des recherches sur l’entreprise et le poste.

Pour cela, il est important de bien rédiger une lettre de motivation en anglais, en respectant les codes du pays ciblé et en mettant en valeur ce que vous pouvez apporter concrètement.

Erreurs à éviter quand on cherche un job à l’international

Quand on se lance dans la recherche d’un emploi à l’étranger, on peut vite tomber dans certains pièges. Parfois, ce sont des maladresses culturelles.

D’autres fois, c’est simplement un manque d’informations ou de préparation. Pourtant, ces erreurs peuvent ralentir votre projet, voire vous faire rater une belle opportunité dans un pays anglophone.

Découvrez ces trois erreurs fréquentes que vous pouvez facilement éviter.

Négliger les spécificités du marché local

Chaque pays a ses règles, ses habitudes et sa façon de fonctionner. Ce qui marche en France ne fonctionne pas forcément au Canada, en Australie ou en Irlande. Avant d’envoyer une candidature, prenez le temps de vous renseigner sur les attentes des recruteurs dans le pays visé.

Par exemple :

  • Certains pays valorisent les expériences de bénévolat, d’autres les stages longs ou les certifications professionnelles.

  • Les horaires de travail, les jours fériés, les types de contrat anglais et les attentes en entretien peuvent varier d’un pays à l’autre.

  • Même la manière de présenter ses compétences ou de parler de ses réussites professionnelles peut être différente.


S’informer en amont, c’est vous donner toutes les chances de faire bonne impression.

Consultez des blogs d’expatriés, les pages carrières des entreprises locales, ou contactez des personnes déjà sur place via les réseaux.

Sous-estimer l’importance de l’anglais courant

Ce n’est pas parce que vous comprenez quelques séries en VO que vous êtes prêt à travailler dans une entreprise anglophone. L’anglais professionnel demande un vocabulaire adapté, une bonne compréhension des codes de communication, et une certaine aisance à l’écrit comme à l’oral.

Beaucoup de candidats pensent qu’ils amélioreront leur niveau une fois sur place. Mais pour décrocher un poste, il faut souvent prouver dès le départ que vous pouvez gérer un appel, comprendre une consigne ou écrire un email sans difficulté.

Cela ne veut pas dire que vous devez être bilingue, mais il est crucial de :

  • Travailler votre compréhension orale,

  • Apprendre le vocabulaire spécifique à votre domaine,

  • Vous entraîner à parler et écrire avec fluidité.


Pour progresser, vous pouvez suivre une formation en anglais professionnel, faire un test de niveau, écouter des podcasts spécialisés ou rejoindre un groupe de conversation.

S’isoler au lieu de réseauter

Quand on arrive dans un nouveau pays, on peut être tenté de rester dans sa bulle : on parle français, on reste entre compatriotes, on repousse les rencontres.

Pourtant, le réseau est un levier très puissant pour accéder à des opportunités professionnelles.

En vous isolant, vous ratez :

  • Des conseils précieux d’autres expatriés ou étudiants passés par là,

  • Des événements qui pourraient vous faire rencontrer un recruteur,

  • Des groupes où circulent des offres non publiées.


N’attendez pas d’avoir besoin d’un job pour tisser votre réseau. Inscrivez-vous à des événements professionnels, rejoignez des groupes sur les réseaux sociaux, proposez des cafés à des personnes déjà en poste dans votre domaine.

Même un simple échange peut faire toute la différence. C’est aussi un excellent moyen d’améliorer votre anglais parlé, de découvrir le vocabulaire du networking en anglais, et de mieux comprendre la culture locale.

Comment réussir son entretien en anglais ?

Une fois que votre CV et votre lettre ont fait mouche, vous serez probablement invité à passer un entretien en anglais.

Et là, pas question d’improviser.

Ce moment est crucial pour convaincre que vous pouvez occuper un poste dans un pays anglophone. Il faut montrer non seulement que vous êtes compétent, mais aussi que vous pouvez vous exprimer avec aisance dans un environnement professionnel anglophone.

Voici les points essentiels à préparer.

Préparer les questions incontournables

Dans tout entretien à l’étranger, certaines questions reviennent systématiquement : “Tell me about yourself”, “Why do you want to work here?”, “What are your strengths and weaknesses?”.

Ces questions sont des classiques de l’entretien d'embauche en anglais, et mieux vaut s’entraîner à y répondre de manière claire, fluide et naturelle.

Pour vous préparer efficacement, vous pouvez travailler vos réponses à l’oral, enrichir votre vocabulaire et simuler des échanges avec un partenaire ou un coach. Cela vous aidera à gagner en confiance et à éviter les pièges courants.

Dans le cadre d’un poste à l’étranger, attendez-vous aussi à des questions sur votre capacité à vous adapter à une nouvelle culture, à travailler dans une autre langue ou à collaborer avec des équipes multiculturelles.

Structurer ses réponses efficacement

Lorsqu’on passe un entretien dans un pays anglophone, il ne suffit pas de bien comprendre la question. Il faut aussi savoir structurer ses idées. Les recruteurs aiment les réponses bien construites, illustrées par des exemples concrets.

Utilisez par exemple la méthode STAR (Situation, Task, Action, Result) pour parler de vos expériences passées.

Cela permet de montrer que vous savez analyser une situation et expliquer ce que vous avez concrètement accompli.

Dans un contexte international, ce type de réponse montre aussi que vous êtes à l’aise avec les méthodes de communication professionnelles.

C’est d’ailleurs un point central dans tout entretien d’évaluation en anglais, où l’on vous attend sur votre capacité à prendre du recul, à synthétiser, et à illustrer vos compétences avec des situations réelles.

Soigner son langage corporel et sa présentation

À l’oral, tout ne passe pas uniquement par les mots. Dans un entretien à distance ou en face à face, le langage non verbal joue un rôle important.

Le regard, le sourire, la posture : tout cela peut donner une impression de confiance ou, au contraire, de gêne.

Dans de nombreux pays anglophones, une attitude ouverte, professionnelle et souriante est attendue.

Il faut aussi faire attention à sa tenue vestimentaire, à son ton, et à sa façon de saluer ou conclure l’échange.

Même si vous n’êtes pas totalement à l’aise à l’oral en anglais, un bon contact visuel et une posture assurée peuvent vraiment faire la différence.

Quel niveau d’anglais est nécessaire pour travailler à l’étranger ?

C’est une des premières questions que beaucoup se posent : faut-il être bilingue pour travailler dans un pays anglophone ?

La bonne nouvelle, c’est que non.

Mais tout dépend du poste visé, du secteur d’activité, et de vos responsabilités.

Ce qui compte, c’est de connaître les attentes, de situer votre propre niveau, et de progresser là où c’est nécessaire.

Niveau d’anglais selon les types de postes

Tous les métiers ne demandent pas le même niveau d’anglais.

Si vous cherchez un emploi dans le tourisme, l’hôtellerie, la restauration ou la vente, un anglais courant peut suffire pour gérer les échanges quotidiens.

En revanche, dans des secteurs comme le marketing, les ressources humaines, l’ingénierie ou le commerce international, un anglais professionnel est souvent indispensable.

Voici quelques repères :

  • A2/B1 : suffisant pour les petits jobs, les missions courtes, ou certains emplois dans le service et l’accueil.

  • B2/C1 : recommandé pour postuler à un poste qualifié, avec des échanges réguliers en anglais.

  • C1/C2 : nécessaire dans les domaines techniques ou à responsabilité, ou si vous devez négocier, présenter, former ou rédiger des documents complexes.


L’important est d’être honnête avec vous-même et d’identifier les compétences linguistiques à renforcer pour trouver un job dans un pays anglophone adapté à votre profil.

Comment tester son niveau rapidement ?

Avant de vous lancer dans une candidature, mieux vaut connaître votre niveau d’anglais réel.

Cela vous permet de postuler à des offres adaptées et de préparer votre entretien d'embauche en anglais avec plus de précision. Il existe plusieurs solutions simples et rapides pour vous évaluer.

Vous pouvez :

  • Passer un test de niveau d’anglais professionnel gratuit et en ligne,

  • Utiliser les grilles de référence CECRL (de A1 à C2),

  • Demander une évaluation lors d’une formation en anglais professionnel.


Un test structuré vous donnera une estimation fiable de votre compréhension orale, de votre expression écrite et de votre capacité à interagir en contexte professionnel. Vous saurez ainsi dans quels domaines progresser.

Oser postuler même sans être parfaitement bilingue

Beaucoup de candidats s’auto-censurent par peur de ne pas avoir un anglais parfait. Pourtant, être bilingue n’est pas un prérequis pour postuler à l’étranger. Ce qui compte, c’est votre capacité à vous faire comprendre, votre motivation à apprendre, et votre volonté de progresser.

De nombreuses entreprises recherchent des profils internationaux capables de s’adapter, de collaborer avec des équipes multiculturelles, et de faire preuve de souplesse.

Même avec un anglais imparfait, vous pouvez très bien réussir votre intégration professionnelle, surtout si vous montrez que vous êtes proactif, curieux et volontaire.

Vous pouvez aussi mettre en avant d’autres atouts : expérience terrain, sens du service, capacité d’adaptation, connaissances techniques…

N’oubliez pas que la langue est une compétence parmi d’autres, et qu’elle se travaille. Vous aurez l’occasion de progresser sur place, au contact de la langue parlée au quotidien.

S'intégrer et réussir sur place : les astuces à connaître

Décrocher un emploi dans un pays anglophone est une chose.

S’y sentir bien, s’adapter à la culture locale et construire une nouvelle vie professionnelle en est une autre.

L’installation dans un nouveau pays ne se résume pas à signer un contrat, il faut aussi apprendre à naviguer dans un système administratif différent, à comprendre les habitudes locales, et à construire un équilibre entre vie pro et perso.

Ces quelques clés vont vous aider à bien démarrer.

Comprendre la culture locale

Chaque pays a sa manière de travailler, de communiquer et d’organiser la vie en entreprise. Que vous partiez en Angleterre, au Canada ou en Australie, il est important de vous familiariser avec les usages locaux pour éviter les malentendus et faciliter votre intégration.

Par exemple :

  • Le management horizontal est courant dans certaines entreprises, alors qu’ailleurs, la hiérarchie reste très marquée.

  • Le “small talk” fait partie des relations de travail dans plusieurs pays anglophones.

  • Le respect des horaires et l’implication dans la vie de l’équipe sont souvent très valorisés.


Se renseigner en amont auprès d’un organisme spécialisé, d’une agence d’accompagnement ou même d’anciens expatriés peut vous aider à comprendre les codes sociaux, et à adopter une posture professionnelle adaptée. Cela vous permettra aussi de mieux gérer certaines situations du quotidien, comme le respect des conditions de travail, les congés ou les démarches sociales de base.

Organiser les démarches administratives rapidement

Visa, permis de travail, sécurité sociale, logement…

Avant même votre départ, il est essentiel de vous occuper de toutes les démarches administratives.

Un oubli peut retarder votre installation ou vous mettre dans une situation délicate une fois sur place.

Voici quelques étapes incontournables :

  • Faire une demande de visa de travail auprès du ministère compétent (Home Office au Royaume-Uni, Immigration Canada, etc.).

  • Vérifier que votre assurance santé couvre bien les soins dans le pays de destination.

  • Prévoir un logement temporaire pour vos premières semaines, le temps de vous installer durablement.

  • Vous inscrire à un centre de sécurité sociale local si cela est requis.


Pour gagner du temps et éviter les erreurs, vous pouvez vous faire accompagner par un organisme européen agréé. Ces services vous permettront de lister les étapes dans l’ordre et d’avoir une base solide pour démarrer votre nouvelle vie à l’étranger en toute confiance.

Développer son réseau dès l'arrivée

Dès vos premiers jours, prenez le temps de créer du lien avec votre nouvel environnement.

Cela passe par vos collègues, bien sûr, mais aussi par des rencontres en dehors du travail : cours de langue, événements professionnels, associations locales, groupes de francophones…

Certaines structures comme les chambres de commerce, les centres culturels, ou même les écoles de langue proposent des événements pour faciliter les échanges.

Participer à ces moments vous permettra d’ancrer votre nouvelle vie dans une dynamique positive, propice à l’épanouissement personnel et professionnel.

Vous pouvez aussi suivre un cours d’anglais du soir ou vous inscrire dans un programme de développement personnel ou professionnel. C’est un bon moyen de progresser, de gagner en confiance et de vous sentir plus à l’aise dans votre nouveau quotidien.

Ces démarches peuvent vous permettre de vous créer un vrai réseau, mais aussi de bénéficier d’opportunités que vous n’auriez pas trouvées par les canaux classiques.

À long terme, elles constituent une base essentielle pour réussir pleinement votre projet à l’étranger.

Vous êtes arrivé au bout de cet article, et c’est déjà une première étape de franchie dans votre projet. 

Trouver un job dans un pays anglophone n’est pas toujours simple, mais avec les bons outils, une vraie préparation, et un peu d’audace, vous pouvez y parvenir. 

Vous avez désormais en main les principaux repères pour organiser votre recherche, structurer votre CV, comprendre les codes du recrutement à l’étranger et vous adapter à la culture anglaise ou britannique selon votre destination.

N’oubliez pas, il existe de nombreuses agences, organismes européens ou programmes jeunesse qui offrent un accompagnement personnalisé. Que ce soit pour un job d’été, un stage, une mission dans le commerce international ou une opportunité à long terme, vous avez le choix. Chaque expérience, chaque voyage, chaque démarche est une chance d’apprendre, de progresser, et de réaliser vos projets professionnels.

Avec un peu d’aide, de détermination et les bonnes données, vous pourrez bâtir une carrière à votre image, en lien avec vos envies, que vous partiez seul, en couple ou avec un enfant. En effet, les parcours à l’étranger sont souvent plus accessibles qu’on ne l’imagine, à condition de bien se préparer. L’apprentissage d’une langue, l’ouverture à d’autres façons de travailler, et les vacances linguistiques sont autant d’étapes qui vous aideront à avancer.

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À propos de l'auteur

Fan de voyage, Dahlia a vécu dans différents pays tels que l’Italie, le Portugal et la France. C’est par cette ouverture au monde qu’elle a découvert une réelle passion pour les langues et l’apprentissage de l’anglais !

Dahlia Belkissene

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