Vous venez de décrocher un poste en Angleterre, et l’excitation laisse peu à peu place à une question cruciale : que contient vraiment ce contrat de travail que vous avez en main ? Entre les termes inconnus comme 'zero-hour contract' ou 'fixed-term agreement', et des règles qui diffèrent de celles que vous connaissez, il est facile de se sentir perdu. Vous devez comprendre les subtilités des contrats de travail anglais pour pouvoir négocier vos conditions, protéger vos droits et commencer votre emploi en toute sérénité.
Alors, que faut-il savoir pour signer en toute confiance ?
Au programme de cet article
Quels sont les différents contrats de travail en Angleterre ?
Le marché du travail anglais se distingue par sa grande flexibilité. Contrairement au système français, souvent considéré comme plus rigide, le modèle britannique propose une large gamme de contrats. Ces formules sont pensées pour répondre à la fois aux attentes des employeurs et aux besoins des salariés, vous offrant ainsi des solutions variées pour adapter votre parcours professionnel.

Voici une analyse approfondie des principaux types de contrats de travail anglais.
1. Permanent Contract (CDI anglais)
Cette entente salariale est l'équivalent du contrat à durée indéterminée (CDI) en France et constitue la forme d'emploi la plus stable en Angleterre.
Jetez un oeil à ses caractéristiques principales :
- Stabilité de l'emploi : Ce type de contrat n'a pas de date de fin et garantit à l'employé une sécurité à long terme.
- Avantages sociaux : Les employés sous contrat permanent d’embauche bénéficient généralement de congés payés, de contributions à un plan de retraite, et parfois d'autres avantages tels que des assurances santé ou des primes.
- Flexibilité dans les préavis : Le préavis de démission ou de licenciement est souvent moins strict qu’en France, mais il doit respecter les clauses du contrat ou la loi en vigueur.
Les employeurs privilégient ce type de contrat pour les postes stratégiques ou nécessitant un engagement à long terme.
2. Fixed-Term Contract (CDD)
Les contrats à durée déterminée sont très courants en Angleterre, notamment pour des projets spécifiques ou des besoins temporaires.
Voici ce qu’il faut savoir :
- Durée limitée : Ces contrats de travail anglais comportent une date de fin clairement indiquée, qui peut varier de quelques mois à plusieurs années.
- Renouvellement ou transition : Une fois le terme atteint, l’employeur peut choisir de prolonger le contrat, de convertir le poste en CDI, ou de mettre fin à la relation professionnelle.
- Droits similaires au CDI : Les employés en CDD ont généralement les mêmes droits que ceux en CDI anglais, notamment en matière de congés payés, sauf en cas de contrats très courts.
Ce contrat est souvent utilisé dans des secteurs comme l’éducation, la recherche, ou pour couvrir des congés maternité.
3. Zero-Hours Contract
Le zero-hours contract est une spécificité anglaise qui peut surprendre les travailleurs étrangers. Ce type de contrat, bien que controversé, est répandu dans certains secteurs.
- Absence de garantie d'heures : L’employeur n’est pas tenu de fournir un nombre minimum d’heures de travail. Le salarié est appelé en fonction des besoins.
- Flexibilité extrême : Ce contrat est idéal pour les employeurs ayant des pics d’activité irréguliers, comme dans l’hôtellerie, la restauration ou la logistique.
- Rémunération à l’heure : Vous êtes payé uniquement pour les heures effectivement travaillées, sans compensation pour les périodes d’inactivité.
- Critiques : Bien que ce contrat offre une flexibilité totale, il est souvent critiqué pour son manque de sécurité financière et l’incertitude qu’il impose aux employés.
Ce type de contrat est davantage adapté aux personnes recherchant un revenu complémentaire ou une flexibilité totale dans leur emploi du temps.
4. Freelance ou Self-Employed
En Angleterre, le statut de freelance ou d’indépendant est courant et bien encadré. Ce type d’activité est souvent choisi par ceux qui préfèrent une liberté totale sur leurs missions et leur emploi du temps.
- Autonomie totale : En tant que freelance, vous décidez des projets sur lesquels vous travaillez, de vos horaires, et de vos tarifs.
- Absence de droits sociaux : Contrairement aux salariés, les freelances ne bénéficient pas d’avantages tels que les congés payés ou la protection contre le licenciement. Vous devez également gérer vos propres cotisations sociales.
- Popularité dans certains secteurs : Ce statut est très courant dans des domaines comme la technologie, le design, le marketing, ou la traduction.
Les freelances doivent déclarer leurs revenus auprès de l’administration fiscale anglaise et peuvent bénéficier du statut de « self-employed », une catégorie spécifique qui simplifie les démarches administratives.
Quels sont les termes obligatoires d’un contrat de travail anglais ?
En Angleterre, un contrat de travail doit respecter des exigences légales en incluant des clauses précises. Ces clauses visent à protéger aussi bien l’employeur que l’employé. Voici un aperçu détaillé des termes essentiels que vous rencontrerez dans un contrat standard :
Job Title (intitulé du poste)
L'intitulé du poste définit votre rôle au sein de l'organisation. Il est important de délimiter vos responsabilités et clarifier vos attentes professionnelles.
- Pourquoi c’est essentiel ?
Il sert de base pour évaluer votre performance et justifier une éventuelle promotion ou révision salariale. - Exemple :
"Marketing Manager" précise que vous serez en charge de la stratégie marketing, tandis que "Marketing Assistant" indique un rôle de soutien.
Start Date (date de début)
La date de début marque officiellement le commencement de votre emploi et est cruciale pour calculer vos droits, comme les congés payés ou la période de préavis.
- Spécificités anglaises :
Certains contrats de travail anglais incluent une période d’essai (probation period) allant généralement de 1 à 6 mois, pendant laquelle vos droits peuvent être légèrement restreints (moins de préavis, par exemple).
Place of Work (lieu de profession)
Cette clause indique où vous êtes censé exercer vos fonctions : au bureau, en télétravail, ou sur un site spécifique.
- Télétravail en Angleterre :
Avec l’essor du télétravail, de nombreux contrats de travail anglais incluent désormais une flexibilité quant au lieu de poste. Par exemple, "remote working with occasional office visits". - Clause de mobilité :
Certains contrats stipulent que l’employé peut être amené à travailler sur plusieurs sites. Lisez attentivement cette clause pour éviter les surprises.
Salary (salaire)
Le salaire est généralement exprimé en brut annuel (annual gross salary) et payé mensuellement ou toutes les deux semaines, selon les politiques de l'entreprise.
- Particularités :
- Les salaires en Angleterre sont souvent négociables.
- Les primes (bonuses) et augmentations (pay rises) sont souvent mentionnées dans une section distincte du contrat.
- Exemple :
Un salaire de "£35,000 per annum" signifie que vous gagnerez £35,000 brut par an.
Hours of Work (heures de travail)
Cette clause précise le nombre d'heures que vous êtes censé travailler par semaine ainsi que votre emploi du temps.
- Temps plein et temps partiel :
- Temps plein : 35 à 40 heures par semaine est la norme.
- Temps partiel : Généralement inférieur à 30 heures par semaine, souvent utilisé pour des postes flexibles.
- Heures supplémentaires :
Certains contrats de travail anglais précisent que les heures supplémentaires ne seront pas rémunérées, une pratique courante pour les postes à responsabilités.
Notice Period (préavis)
Le préavis définit la période minimale à respecter avant de quitter un poste, que ce soit à l’initiative de l’employeur ou de l’employé.
- Durée standard :
- 1 semaine pendant la période d’essai.
- 1 mois pour les employés ayant un contrat permanent.
- Exceptions :
Les cadres ou les postes stratégiques peuvent nécessiter un préavis plus long, allant jusqu’à 3 mois.
Autres termes courants à surveiller
Bien que les éléments ci-dessus soient obligatoires, un contrat anglais inclut souvent d’autres clauses importantes :
- Holiday Entitlement (droit aux congés)
Minimum légal : 28 jours par an, y compris les jours fériés. Certaines entreprises offrent davantage de jours ou des congés supplémentaires (par exemple, "birthday leave"). - Pension Contributions (cotisations retraite)
En Angleterre, les employeurs doivent proposer une retraite professionnelle ("pension scheme") et contribuer à votre plan de retraite. - Sick Pay (indemnités maladie)
Les contrats précisent les conditions pour bénéficier des indemnités maladie, comme le Statutory Sick Pay (SSP) ou des indemnités supérieures négociées par l’entreprise. - Confidentiality Clause (clause de confidentialité)
Cette clause protège les informations sensibles de l’entreprise et reste applicable même après votre départ. - Restrictive Covenants (clauses restrictives)
Certaines entreprises ajoutent des clauses pour limiter votre capacité à travailler pour un concurrent ou à solliciter des clients après votre départ.
Droit du travail : les grandes différences entre la France et l’Angleterre
Le droit du travail anglais se distingue fortement du modèle français, avec des approches axées sur la flexibilité et une législation souvent moins protectrice pour les salariés. Voici une analyse détaillée des principales différences :
Flexibilité des contrats
L’une des différences majeures réside dans la souplesse des contrats en Angleterre par rapport à la France.
- En Angleterre :
Le marché de l’emploi est plus flexible. Les employeurs peuvent facilement adapter la nature des contrats en fonction de leurs besoins. Par exemple :- Les contrats temporaires ou à zéro heure sont courants.
- Les procédures de licenciement sont souvent plus simples et rapides, sous réserve de respecter le préavis indiqué dans le contrat.
- En France :
Le système est plus rigide avec une forte réglementation autour des contrats, notamment les CDI. Les licenciements sont soumis à des démarches administratives complexes, notamment lorsqu’ils relèvent de motifs économiques ou disciplinaires.- Le salarié peut contester son licenciement devant le conseil des prud’hommes, ce qui n’est pas aussi répandu en Angleterre.
- Implications pour les salariés :
En Angleterre, cette flexibilité peut être bénéfique pour les employeurs mais plus incertaine pour les employés, qui disposent de moins de protections contre un licenciement abusif.
Congés payés
Les congés payés sont également gérés différemment entre les deux pays.
- En Angleterre :
Chaque salarié a droit à un minimum de 28 jours de congés payés par an, un chiffre qui inclut les jours fériés (bank holidays). Cependant :- Le nombre de jours fériés varie selon les régions (Angleterre, Écosse, Irlande du Nord).
- Certaines entreprises offrent des jours supplémentaires pour récompenser l’ancienneté ou attirer des talents.
- En France :
Le droit aux congés payés est plus généreux, avec 5 semaines par an minimum (hors jours fériés). En outre :- Les jours fériés (11 au total) sont distincts des congés payés.
- Certaines conventions collectives offrent des jours de congés supplémentaires (par exemple, RTT).
- Différences culturelles :
En Angleterre, les congés sont souvent pris en bloc plus court (1 ou 2 semaines), tandis qu’en France, il est courant de prendre plusieurs semaines consécutives, notamment en été.
Rôle des syndicats
Le rôle des syndicats dans les relations professionnelles est significativement différent.
- En Angleterre :
Les syndicats existent, mais leur influence est généralement plus limitée qu’en France.- Les Trade Unions (syndicats) interviennent principalement dans les négociations salariales ou pour représenter les employés en cas de litige.
- L’adhésion aux syndicats est moins systématique, et les grèves sont moins fréquentes.
- En France :
Les syndicats jouent un rôle central, notamment dans la négociation des conventions collectives, la défense des droits des salariés, et l’organisation de grèves pour contester des réformes ou des décisions patronales.- Les entreprises doivent obligatoirement mettre en place des instances comme les CSE (Comités Sociaux et Économiques) pour dialoguer avec les salariés.
- Perception générale :
En Angleterre, les relations entre employeurs et employés tendent à être plus informelles, tandis qu’en France, elles sont souvent cadrées par des règles et des institutions.
Autres différences notables
- Procédures de licenciement :
En Angleterre, le licenciement peut être prononcé avec moins de formalités. Un simple respect du notice period (période de préavis) est suffisant, sauf en cas de licenciement abusif.
En France, le licenciement doit être motivé et souvent justifié par des preuves solides, avec des étapes obligatoires (entretien préalable, lettre de notification, etc.). - Salaire minimum :
Le National Minimum Wage en Angleterre varie selon l’âge et le statut (apprentis, travailleurs adultes), tandis qu’en France, le SMIC est uniformisé pour tous les travailleurs de plus de 18 ans. - Temps de travail :
- En Angleterre : Les travailleurs sont protégés par la directive européenne limitant le temps de travail à 48 heures par semaine, sauf s’ils signent une dérogation volontaire.
- En France : Le temps d’activité est limité à 35 heures par semaine, avec des heures supplémentaires encadrées.
Conclusion : quelle approche privilégier ?
Le droit du travail anglais, axé sur la flexibilité et l’adaptabilité, peut s’avérer attrayant pour les employeurs et les salariés en quête d’opportunités variées. Toutefois, il est essentiel de garder à l’esprit que ce système offre généralement moins de protections qu’en France.
Si vous envisagez de travailler au Royaume-Uni, prenez le temps de lire attentivement votre contrat. Assurez-vous de bien comprendre chaque clause et de vous informer sur vos droits en tant qu’employé. Cette démarche vous permettra d’aborder votre nouvelle expérience professionnelle en toute sérénité et de faire des choix éclairés.
Comment traduire un contrat de travail anglais ?

Traduire un contrat de travail n’est pas une tâche anodine. En raison de son caractère légal, une mauvaise interprétation ou une traduction imprécise peut entraîner des conséquences juridiques importantes, voire des conflits entre l’employé et l’employeur.
Par exemple, un terme comme “Redundancy” (licenciement économique) peut être confondu avec “Dismissal” (licenciement disciplinaire), ce qui change entièrement la nature de la clause.
Voici un guide détaillé pour effectuer une traduction précise et professionnelle.
Conseils pour traduire un contrat de travail
- Faire appel à un traducteur professionnel : Les traducteurs spécialisés en droit ou en affaires sont habitués au vocabulaire anglais professionnel et technique. Ils garantissent donc garantissent une traduction fidèle. Si possible, choisissez un traducteur certifié pour garantir la validité de la traduction dans un cadre officiel.
- Comprendre le contexte juridique : La terminologie peut varier selon le système juridique. Par exemple, les termes anglais sont souvent influencés par la Common Law, tandis que la terminologie française s’appuie sur le Code du travail. Une traduction littérale est donc à éviter.
- Familiarisez-vous avec le vocabulaire courant
- Utilisez des outils de vérification : Les outils comme DeepL Pro ou Reverso Context peuvent aider pour des termes simples, mais ne doivent pas remplacer une expertise humaine. Comparez la traduction avec des contrats similaires dans votre langue pour vérifier la cohérence.
Astuces pour garantir une traduction fidèle
- Relisez avec un professionnel du droit : Une fois traduit, faites relire le contrat par un avocat ou un conseiller juridique bilingue pour valider la précision et la conformité des termes.
- Adaptez la terminologie locale : Certains termes anglais peuvent ne pas avoir d'équivalent direct en français et nécessitent une reformulation. Exemple :
- “Zero-Hours Contract” n’a pas d’équivalent exact en français, mais peut être décrit comme un "contrat sans heures garanties".
- Vérifiez la mise en page : La structure d’un contrat est importante pour sa lisibilité et sa validité. Conservez les titres, numéros de clauses et paragraphes tels qu’ils apparaissent dans la version originale.
- Gérez les nuances culturelles et légales : En Angleterre, la rédaction est souvent moins formelle et plus concise qu’en France tandis que les contrats français ont souvent des clauses obligatoires liées aux conventions collectives, ce qui n’est pas systématique en Angleterre.
Quand utiliser une traduction certifiée ?
Une traduction certifiée peut être nécessaire :
- Lorsqu’elle est exigée par une administration (par exemple, pour une demande de visa ou un litige).
- Si elle doit être présentée devant une autorité juridique ou lors de négociations contractuelles avec des partenaires étrangers.
Le vocabulaire utile pour comprendre son contrat de travail
Comprendre un contrat de travail en anglais nécessite de maîtriser un vocabulaire spécifique. Voici une sélection de termes classés par catégories, pour vous aider à mieux analyser et négocier votre contrat.
Les termes liés aux conditions d’emploi
Le vocabulaire liés à la rémunération et aux avantages
Le lexique liés aux droits et obligations
S’adapter au code du travail anglais
Le code du travail anglais, bien qu’offrant plus de flexibilité que son homologue français, peut être déroutant pour les expatriés ou les nouveaux arrivants. Voici des conseils pour vous familiariser avec ses spécificités et naviguer sereinement dans le cadre légal britannique.

Conseils juridiques : se protéger en toute situation
Même si le système anglais est réputé pour sa simplicité, il est crucial de comprendre les implications de votre contrat et vos droits en tant qu’employé. Voici quelques étapes pour éviter les pièges juridiques :
- Consultez un expert juridique : Un avocat spécialisé en droit du travail anglais peut vous expliquer les termes complexes et valider votre contrat. Cette démarche est particulièrement importante si :
- Vous occupez un poste stratégique.
- Votre contrat inclut des clauses spécifiques, comme des clauses de non-concurrence ou de confidentialité.
- Vous êtes expatrié et souhaitez comprendre vos droits locaux par rapport à votre pays d’origine.
- Analysez les clauses sensibles :
- Clause de résiliation : Vérifiez les conditions de rupture du contrat et la durée de préavis.
- Clause de mobilité : Soyez attentif si l’employeur peut vous demander de travailler dans un autre lieu.
- Clause de confidentialité : Assurez-vous de comprendre les informations que vous devez protéger, même après votre départ.
- Renseignez-vous sur les recours légaux : En cas de conflit, comme un licenciement abusif (Unfair Dismissal) ou une discrimination, vous pouvez saisir un Employment Tribunal. Ces organismes sont accessibles et généralement plus rapides que les procédures françaises.
Maîtriser l’anglais : un atout incontournable
La maîtrise de l’anglais est essentielle pour réussir dans le monde professionnel britannique.
Voici quelques astuces pour améliorer votre niveau :
- Prenez des cours spécifiques au milieu professionnel : Inscrivez-vous à des formations proposées par des organismes spécialisés comme le Cercle des Langues, qui offre des programmes adaptés au vocabulaire professionnel et juridique.
- Plongez dans un environnement anglophone : Regardez des vidéos ou des séries en anglais, notamment sur des sujets professionnels (chaînes YouTube, conférences TED). Lisez des articles ou des contrats types en anglais pour vous familiariser avec les termes techniques.
- Pratiquez régulièrement : Engagez des conversations avec des collègues ou des mentors, participez à des événements professionnels, ou échangez dans des forums anglophones pour développer votre aisance.
Le système des contrats de travail anglais offre de nombreuses opportunités, mais nécessite une compréhension claire des règles et du vocabulaire. En vous informant et en vous préparant, vous maximisez vos chances de réussir dans le monde professionnel anglais.